Lecture de son histoire
Au périgée amour et gloires
Étalon sauvage spolié du vert pacage
Fougueux l’est-t-il ! Sans ombrage
De l’obscurité fagoté confondu avec la nuit
Absente la lune et ses Ă©toiles monumental
Rêve éveillé, sombre compagnon fortuit
Où donc est passé le rossignol et son chant oriental
A la passion embastillée dans les geôles du souvenir
La volupté à son tour la soutient avec plaisir
Compagnes au verbiage plein d’embûches
Le poète abandonné par sa muse
La rime à chaque vers trébuche
Ah ! La belle à leur insu combien t’amuses
Prémonition d’un ricochet émérite
Chevauchée effrénée au milieu des menhirs
La dulcinée affranchie s’est entichée du zéphyr
Douleur profonde quand la raison s’irrite
NĂ©nuphars sans Ă©pines Ă©panouies
Dans une eau trouble sérénité ressentie
Dans son sillage indifférente Aphrodite
L’espoir sien outragé à son tour l’imite
Saule pleureur au seuil de sa porte en Ă©veil
PĂ©renne deuil qui perturbe son sommeil
L’illusion d’évasion réanime les pleurs
Et pourtant pareils à ceux des séraphins
Ses cheveux grisonnants ah ! La bonne liqueur
N’est elle pas celle qui remonte à des temps lointains
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Celui qui éprouve du dégoût pour un arbre, ne doit pas profiter de son ombre.