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     SĂ©rĂ©nade française, avec refrain
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Expéditeur Conversation
Yosri l'Enchanteur
Envoyé le :  27/3/2008 15:32
Plume d'or
Inscrit le: 5/3/2008
De: Tunisie
Envois: 1238
Sérénade française, avec refrain
Sérénade française

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !
D’où vient ce soleil qui éclaire le monde ?
De ton front radieux, serein comme l’azur,
De ton front si calme, ton front si pur,
Quand ta bouche dit des paroles profondes !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Quand, paresseuse encor, tes bras comme des ailes s’ouvrent
Tu es plus belle que les déesses qu’on voit au Louvre
Voler jusqu’aux monts où rayonne le soleil ;
Quand mon cœur écoute ta voix qui le berce,
Mon cœur devient le calice où tu verses,
Comme deux antiques liqueurs, la paix et le sommeil !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Oh ! Approche, cher ange ! Viens que je te dise
Que mon âme de tes charmes est éprise,
Que, comme Dieu sur le monde, tu règnes sur mon cœur !
Laisse-moi Ă©couter ta voix qui murmure,
Respirer le parfum de ta chevelure,
L’une pareille à la lyre, et l’autre à la fleur !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Oh ! Laisse-moi dormir sur ton sein triomphant,
Comme sur le sein d’une tendre mère un enfant !
Laisse-moi te dire des paroles douces
Plus radieuses que le soleil et le jour,
Que m’inspire ton éternel amour
Et dont ta fière pudeur point ne se courrouce !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Le printemps remplit nos cœurs de sa paresse
Viens, près de cette Seine que le vent caresse,
Que je voie rayonner ton sourire charmant !
Viens, loin du bruit de la multitude,
Au pays divin de la solitude,
Là où l’oiseau et l’homme chantent doucement !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Chaque fleur, en ouvrant lentement ses lèvres roses,
Murmurera ton nom dans l’oreille des choses ;
Chaque mont s’inclinera devant ta majesté
En chantant l’hymne doux de tes charmes,
Et moi, je verserai tant de larmes
Que tu croiras l’hiver dans mes yeux resté !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Le vent remuera ta vaste robe en tremblant
Et Ă  mes yeux ravis montrera tes pieds blancs ;
Le soleil rayonnera moins que tu ne rayonnes
Sur les créatures et sur l’univers ;
Et les cieux limpides, et les prés verts,
Te diront : « viens, reine, ici est ton trône ! »

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Oh ! Toi que j’aime, écoute mes plaintes amères !
Fors l’amour, tout ici-bas est éphémère !
Tout ! Et la gloire, et la fortune, et le renom ;
L’homme meurt oublié et naît misérable !
Je veux, malgré tant de maux qui m’accablent,
Tout oublier, ne me souvenir que de ton nom !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Rien ici-bas ne pleure avec l’homme qui souffre ;
Nous errons d’abîme en abîme, de gouffre en gouffre,
Loin du rivage souriant et du ciel radieux ;
Comme notre douleur est noire et profonde !
Je veux, oubliant la détresse du monde,
Ne rien regarder, et ne voir que tes yeux !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Nos esprits sont impuissants, nos cœurs sont volages,
Nous cherchons en vain le philtre qui soulage
Notre mal immense, que l’œil à peine voit !
Vain est l’espoir, vain est le courage !
Je veux, ne voyant point nos mirages,
Ne rien écouter, et n’entendre que ta voix !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Chaque jour tout finit et tout recommence ;
Rien n’est éternel ! Dans ce tourbillon immense,
Nous sommes emportés, et nos espoirs défunts,
Que la houle ploie comme des roses mortes !
Je veux, fermant ma grondante porte,
Ne rien respirer et respirer ton parfum !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Oh ! Seul l’amour nous sauve de la perdition !
C’est le phare dans la mer de nos malédictions !
C’est lui qui nous guérit et qui nous blesse ;
Il embellit la femme, rend l’homme plus fort
Et invite les amants Ă  son fort
Où il cache de leurs âmes la puissante faiblesse !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Le mien est immortel et puissant comme les dieux,
Vaste comme la mer ; comme le soleil radieux !
Ô, je sais aimer et mourir pour ce que j’aime
Et je veux ĂŞtre le martyr de tes fers !
Je loue et ton Ă©den et ton enfer,
Ton sourire lumineux et ma tristesse blĂŞme !
D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Eusses-tu d’un amant écouté les prières,
Tu eusses vu ses yeux pleins de lumière
Reluire en Ă©coutant la musique de tes pas !
Tu l’eusses vu, amoureux et tenace,
Sourire au péril qui le menace,
Pour toi braver la vie et braver le trépas !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Ô, rigueur ! À mes vœux pourquoi être rebelle ?
Que tu es inhumaine ! Mais que tu es belle !
De ton charme je loue la douce autorité ;
Règne, puisque tout en toi est aurore !
Règne sur mon cœur pur qui t’adore,
Puissante comme la justice et comme la vérité !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Que tes bras soient mon havre et ton sein mon refuge !
Sois l’arche mystique qui me sauve du Déluge
Et la nef blanche qui au rivage me conduit !
Tout sans toi est néant et abîme,
Sans toi rien n’est beau et rien n’est sublime,
Sans toi rien ne rayonne et rien ne reluit !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Ô, Dieu t’a créée, ma charmante assassine,
Pour courber les fronts des rois que rien n’incline,
Pour occire les poètes et dompter les héros !
L’amour, mystérieux comme le crépuscule,
Qui fit d’Omphale la rivale d’Hercule,
Me nomme ta victime et te nomme mon bourreau !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

Mais je bénis Dieu qui me donne la souffrance,
Et te loue, déesse qui me condamne à l’errance ;
Tu es la plus belle et Dieu est le plus puissant !
C’est toi que j’aime et c’est lui que je contemple ;
Je verse mes larmes dans son temple
Et sur ton autel je verse tout mon encens !

D’où vient ce rayon qui éclaire soudain Paris ?
De ton Ĺ“il lumineux, quand ta bouche sourit !

*Petite remarque: "amant" garde son sens classique et signifie: "amoureux". Désolé pour la longueur de mon poème.
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Sujet :  Expéditeur Date
 » SĂ©rĂ©nade française, avec refrain Yosri l'Enchanteur 27/3/2008 15:32
     Re: SĂ©rĂ©nade française, avec refrain jessye 27/3/2008 18:36
     Re: SĂ©rĂ©nade française, avec refrain vauv 27/3/2008 18:58
       Re: SĂ©rĂ©nade française, avec refrain Yosri l'Enchanteur 27/3/2008 19:50

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