L'olivier.
L’olivier.
Un olivier ancestral tend ses bras implorant le ciel
De sa clémence divine gouttelettes de pardon de survie
Les rameaux se sont rabougris devant la haine et le fiel
L’onde se raréfie blessant le symbole de paix poursuivi
A sa soif s’ajoute les impies envahisseurs belligérants
Les hommes sont leur brasiers, les enfants leur charnier
Réduisant la terre mère en flammes de volcans ardents
Les rivières de sang paysages enragés devenus coutumiers
Les vallées chaudrons de sorcières castrant l’enfance
Des peuples meurtris tourbillonnant dans leur errance
A la recherche du passé divin de leurs gloires croisées
Fuyant les canons furieux des automates déshumanisés
Au nom de qui, de quel droit impose-t—on une vie apyre
A ceux qui n’avaient choisi ni de naître ni d’être ni de subir
Notre silence devient la complicité des guerres démesurées
Et nos rimes de douleur nos révoltes sont décalées ignorés.
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MB CANDIDE