Ils lui ont coupé les ailes ! DESOLEE pour ce mal entendu, mais ce poème n'est pas autobiographique
Brûlante terre, tu l’as brisée et de ses pleurs tu t’en moques.
Elle supplie qu’ils la laissent. Pourtant, de leurs mains profanes
Ils déchirent et souillent son corps pur, angélique et diaphane!
À entendre leurs durs sarcasmes, elle est absente, sous le choc.
Gisant sur le sol, elle implore qu’ils l’épargnent et la tuent
Après qu’ils aient consumé son sain corps de leur déraison.
Vidée de ses émotions, sa peau est, désormais, décousue !
Ils lui ont coupé les ailes, son cri retentit dans le ciel à foison.
Elle voudrait seulement qu’ils la délivrent de ses tourments,
La tuer et brûler sa dépouille, de leur insanité, maculée !
Elle n’ose plus regarder le ciel, chargée de frémissements !
Hantée par ce malsain accident, sa vie est cruellement volée.
Pour une envie barbare de l’instant, elle a servi de passe-temps,
À ses bourreaux dont les visages, laids, se ressemblent bizarrement.
Quant à elle, l’ange déchu, elle sait ne jamais respirer de printemps.
Ils ont signé de son sang, ces damnés l’ont condamnée horriblement !
Aya
24-03-2008
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