Plume d'or Inscrit le: 5/3/2008 De: Tunisie Envois: 1238 |
Le soleil se lève Le lever du soleil
Le ciel était radieux comme un vainqueur, La nuit s’éloignait, de l’infini soupir vague, Et je voyais s’unir, comme la mer à la vague, Les rayons du soleil aux rayons de mon cœur.
Le poète a cessé de pleurer ses amours Et le penseur de son livre quitte les sombres pages ; Des anges lumineux, assis sur les nuages, Soufflaient, avec leurs ailes, sur la braise du jour.
Au-dessus des monts, la douce et sainte aurore Reluisait, comme un glaive, dans le fourreau de Dieu, Souriait, et donnait un monde un baiser radieux Avec ses lèvres d’enfant, qui tremblaient encore ;
La terre remuait ses ténébreuses forêts, Amante du soleil, jamais lasse d’être aimée, Comme une femme remue sa chevelure parfumée Devant le miroir des rivières et des près.
Ô, joie de vivre, ô, sérénité profonde ! Je t’aime, ô, nature, fière comme un monument ; J’aime ces extases, ces ivresses, ces enchantements Et ce ciel, où semble battre le cœur du monde ;
J’aime ces rivières où l’ombre coule comme un rêve, Qui semblent des larmes, pleurées par l’univers, Et ce grand soleil, œil lumineux et ouvert D’un dieu antique, qui dans les ténèbres se lève
Et souffle un rayon d’or sur le firmament bleu ! Ces choses dont la beauté et l’antique nostalgie Bercent mon cœur avec leur charmante magie Qui illumine mon âme et enivre mes yeux !
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