l’haleine des mots du silence
tombe en neige
s’accumulant auprès des étoiles
douce Ă©quinoxe
s’éteint le soleil de minuit
alors que rĂ´dent
«ruellement» poursuivis
de magnétiques chats
électrifiant les feuilles mortes en quête d’eau
Ă©trange accalmie
plus loin que les proches paroles échappées dans les flaques mauves
circulent parallèlement
les croisées de chemin
fulgurante Ă©toile filante
les saisons emmêlées comme de chaotiques girouettes
pointant leurs ailes de plomb aux embrasures du vent
«idéefixent» le nord
retrouvent les routes égarées
se multiplient
encore
et encore
tels des guignols pivotant sur eux-mĂŞmes
triste légende
au bout des années
que buvait l’éphémère
se dressent
telles de transparentes colonnes de givre
les trous des pas incertains engorgés de ciment
lancinante mélancolie
les longues robes blanches des fantĂ´mes
virevoltent
cherchant sous la neige
les nids de guêpes que l’oiseau a construits
symphonique moteur
les sentiers se perdent sous la neige qu’allège son haleine
----------------
Saute crapaud, les chemins sont beaux,
En été y’a pas d’cahots,
L’hiver en bedaine, don daine,
L’été en buggy, don dé.
(Vieille chanson scoute)
LeCrapaud