Plume d'or Inscrit le: 31/10/2007 De: Envois: 960 |
SUPPLIQUE Viens la mort, emmène-moi
Que s’achèvent mes peines et mes regrets Que finissent mes remords et mes secrets Que j’oublie mes haines et mes amours Que s’éteignent mes peurs et puis mes jours.
Viens la mort, emporte-moi
Emmène-moi dans ton royaume D’où ne reviennent que les fantômes Il est si grand, sûrement très beau Même paré d’horribles oripeaux.
Je t’appèle la mort !
Pardon à tous ceux qu’elle a fauché et qui voulaient encore vivre Pardon à ceux qui l’on vu de trop près tel un vampire Pardon à tous ceux qui ont perdu un être cher De maladie, d’assassinat ou par la guerre.
Dis la mort, ne tardes pas !
Ne m’en veuillez pas, j’ai besoin de repos Je veux fermer les yeux, partir incognito, Rejoindre le néant, ce monde méconnu D’où personne, jamais, jamais, n’est revenu.
La mort, fais-moi cette faveur !
Je veux rejoindre mon double, mon artiste, ma moitié Celui sans qui je ne sais même plus avancer Mon ami, mon mari, le père de mes enfants Qui me manque chaque jour, chaque heure, chaqu’instant.
Pourquoi la mort, te fais-tu tant attendre ?
Vivre désormais m’est devenue souffrance, Sans avenir, sans être aimée, sans espérance, J’ai hâte de partir pour aller le rejoindre La mort, de tous les maux en est sûrement le moindre.
Tu sais la mort, je n'ai pas peur de toi, Tu es la seule qui puisse me prendre dans tes bras ! Quoi, mĂŞme toi tu ne le veux toujours pas ?
Pourquoi, dis-moi, pourquoi tant d’hésitations Je fais pourtant des efforts pour vers toi Chaque jour avancer et faire un grand pas A quand l’heure de faire sonner glas et carillons ?
31 Octobre 2007
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