J'ai cherché très longtemps,au fond de ma mémoire,
l'image un peu trop flou, de celui que j'aimais,
qui a croisé ma route, promesse d'une histoire,
que j'ai lu bien trop vite, et que j'ai oublié.
Mais les parfums de fleurs, apportés par le vent,
déposent en mon être, un sentiment léger,
comme sur le papier, la plume dispersant,
une impression sublime, de bien être et de paix.
Je ne sais pas pourquoi, je pense encore lui,
c'était une chimère, un beau conte de fée,
vu au travers des pages, du livre de ma vie
j'aurais voulu savoir, mais tout s'est effacé.
Il demeure malgré tout, un regret quelquepart,
mon coeur lourd de remord, essais de rassembler,
les morceaux dispersés, egrénés au hazard,
sur les chemins courus, au fil des années.
Je regarde derrière moi, mais je ne vois plus rien,
l'horizon est trop flou, mes yeux se sont voilés,
j'ai l'impression étrange, d'avoir perdu quelqu'un
mais je ne sais plus qui, ma mémoire a flanchée.
Mais je le sens pourtant, il est au fond de moi,
dans ma peau, dans mon sang, il demeure, il est là,
des brides de sa voix, des éclats de passion,
reviennent deci-delà, éclatant ma raison.
Quand j'ai mal, que je pleure, il revient me bercer,
dans les brumes épaisses, de mes sommeils trop lourd,
revenant que le temps, le temps de m'apaiser,
l'espace d'un doux rêve, mourant avec le jour.