La joie.
La voix fofolle quand elle me foule et me gagne
Elle se dandine soûle et me balance sans gène
Je lui murmure bas de se calmer d’être sage
Mais elle me défie et s’extériorise avec rage
Et tous les refrains d’antan reviennent en écho
Les langues apprises se bousculent toutes illico
La légèreté des airs me transporte aérienne
Ivresse d’un matin étoile filante magicienne
Ça dure le temps que ça dure elle fait toujours fi
Des remarques des convenances qu’elle terrifie
Laissons –la faire lorsque le cafard infiltre ses rides
Il fait des ravages amers des sillons profonds perfides.
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MB CANDIDE