La sève suave des cèdres coule désormais dans mes veines
Fluidité régénératrice goutte à goutte abreuvant ma géhenne
Douce approche aux doigts chocolatés offrande de simplicité
D’un verbalisme innocent tendre adoucissant la contiguïté
Accolades humanitaires étreintes de rêves qui s’enrubannent
Et des propos de valeurs communes notre stigmate qui condamne
Les sens frémissent aux murmures lents trop longtemps tus
Dans une révérence reconnaissante à la sève orientale dévêtue
Les bourgeons secoués de leur léthargie relèvent leur échine
Regards hagards vers l’espérance rose belle vivante divine
Ecartant d’un geste les entraves ligneuses de l’asphyxie vestale
Pour respirer la pureté de l’air la fragrance du réveil auroral.
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MB CANDIDE