Un jour que la franchise était bien triste,
Madame la trompeuse hypocrisie,
Disait en plus à la limpide franchise,
Tu sais franchise ! je vois que dans la vie,
Le contraire de toi, je suis toujours admise.

Mais de toi la claire franchise,
Les gens de toi n’ont pas tellement envie,
Tu dis tout en face, les oreilles s’excitent,
Ta vérité ces oreilles là, ne l’ont pas comprise,
Et tu te fais de très nombreux ennemis !
Hélas ! on n’y peut rien, c’est comme ça la vie.

Moi, avec mon miel et ma débrouillardise,
Et mon tact ingénieux de diplomatie,
Toutes les personnes ainsi seront conquises,
Me jugeant très douce, courtoise et bien polie,
Il suffit de ne pas contrarier, restant complice,
Mais, que les gens sont sots ! c’est une tromperie !

Toi qualité, claire et candide franchise,
Tu ne connais vraiment, rien de la vie,
Pour être toujours aimée et bien comprise,
Il faut quand même tromper son ennemi,
Et pour cela, il faut s’appeler « hypocrisie ».

Je cache tous mes défauts, par un simple rire,
Si j’aperçois la peine, je fais semblant d’être une amie,
Et voici que les personnes, sont de ce fait, conquises,
Tu n’as qu’à faire comme moi, madame la franchise !
Si tu veux réussir, plaire et être aimée dans la vie.
Et moi qui écris cette poésie, je vous réponds sans hypocrisie,
L’innocente et claire franchise est enracinée dans ma vie.
Comment faire pour la déraciner, sans renaître dans une autre vie ?
Je ne suis pas si aimée que toi, hypocrisie, mais je peux dormir la nuit,
Sans avoir à me reprocher d’avoir trompé ni mon ami, ni mon ennemi.

Paquita