J'observe la noble terre qui s'embrouille
de ces feuillages touffus qui la jonchent
et grâce à cette ondée bénie qui mouille
ce nid frêle bien accroché aux branches

De ces feuillages touffus qui la jonchent
Je regarde cette terre, ce vent et la mer
ce nid frêle bien accroché aux branches
où les petits oisillons guettent leur mère

Je regarde cette terre, ce vent et la mer
avec un ciel maussade, un ciel en délire
où les petits oisillons guettent leur mère
en restant à l'abri du mauvais et du pire

Avec un ciel maussade, un ciel en délire
devant cette folie secouant ces hommes
en restant à l'abri du mauvais et du pire
Parce que toutes les routes vont à Rome

Devant cette folie secouant ces hommes
J'observe cette terre patiente et sereine
Parce que toutes les routes vont à Rome
par l'espoir de notre condition humaine

J'observe cette terre patiente et sereine
surtout attentif à l'agonie du cri qui fuse
par l'espoir de notre condition humaine
rongée par la dignité du temps qui s'use

Surtout attentif à l'agonie du cri qui fuse
Je crois au destin de cette terre désignée
rongée par la dignité du temps qui s'use
devant l'état de notre condition résignée

Je crois au destin de cette terre désignée
qui supporte nos misères qui la souillent
devant l'état de notre condition résignée
J'observe la noble terre qui s'embrouille