Blessures


Quand la vie s'en va à petits pas,

On a beau crier, on a beau hurler,

Malgré tout elle va nous quitter,

Fermer le destin de nos pas...

On voudrait donner sa vie,

La faucheuse nous rit au nez,

Elle n'a pas pitié,

De nos larmes qui ont coulé.

Quand la mort donne rendez-vous,

On a beau se rebeller,

Voire même l'injurier,

Malgré tout elle vient vous chercher...

Mais si l'heure vient à sonner,

Que l'espoir disparaît,

Comme un nuage défait,

On constate la réalité.

Alors en cette seconde imparfaite,

Ai-je bien fait tout ce qu'il fallait,

N'aurai-je aucun regret,

Si le grand amour a été son reflet.

On a beau crier, nos bras restent vides,

On a beau hurler, nos yeux embrassent l'exil,

Notre coeur a froid, plus de mots,

Rien qu'un silence glacial et froid.

Il y a des blessures qui s'invitent,

Et qui restent en cachette,

Dans le fond des entrailles,

Où seul l'amour laisse un passage...

La victoire, la gloire... de la naissance.

Arlette Philbois

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Mon voeu cette année procurer du bonheur dans mes textes ou histoires.