Amertume
Dans la douce et calme vallée de mon cœur
S’écoule doucement le fleuve de mes larmes
Le soleil a brillé et s’est couché depuis des heures
Laissant mon âme esseulée et sans arme.
Des paroles et des bras m’entourent de tendresse
Mais d’autres mots et attitudes m’ont blessée
Et la douleur est là , ancrée, malgré ma sagesse
Qui tente de me faire retrouver un brin de gaîté.
Mes longs soupirs et tristes sanglots
S’égrènent au fil des heures remplies d’amertume
Dans l’espoir d’une lueur de l’envol du fardeau
Qui me ferait Ă©merger de cette sombre brume.
Une parole, un écrit, une infidélité, une trahison…
Quoi de plus dur Ă supporter venant de ses amis
Quand l’on fait de son mieux, avec toute sa passion,
Et qu’une incompréhension vous met au pilori.