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Mauvais genre Il boit le con, il est ce trou Qu´il creuse lui même comme un grand Et il se fuit et il divague, La vis à côté de l´écrou, Egaré en cet oeil errant Il traîne le nu d´un terrain vague.
.... Vole, papillon, dans ce vide ! L´amour vieillit et il se ride.
Il hurle le con, et comme il faut, Héritier d´un trop mauvais père Adulé à contre-courant Et mille larmes font défaut A sa mémoire, quand une mère Le protégeait en accourant.
.... Vole, papillon, sous les cris ! Et l´amour meurt, c´était écrit.
Il frappe le con, il cogne fort, Et puis il dit : "Pardon ! Je t´aime", Comme si les mots tuaient le geste, S´imaginant qu´une petite mort Effacera tous ces oedèmes Qu´elle traîne au coeur comme la peste.
.... Vole, papillon, sous violence ! L´amour n´est plus que de silence.
Espoir... Le con, qu´il disparaisse Elle n´en peut plus des cris, des coups, Elle s´est donnée, lui, qu´il s´endorme Puis de l´instant être maîtresse, Le voir couché, elle debout, Et que son rêve prenne forme.
Vole d´ elle, grâce, ô papillon ! L´amour renaît en son sillon.
TADAMADON A Ghis pour "violences conjugales"
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