« CAUCHEMAR »
C’est le vide total ! Pas une idée ne germe !
Y a comme un courant d’air givrant chaque neurone.
Dès que j’ouvre une porte un grand vent la referme.
Ma cervelle ressemble au fameux minestrone !
Le néant ? C’est immense ! Et j’y suis égaré.
Rien où se raccrocher. C’est la chute sans fin !
Tournoyant dans l’espace, objet désemparé…
Est-ce ainsi qu’on devient un ange séraphin ?
Je voudrais m’arrêter, ignorer ces vertiges
Au royaume du rien qui retient tout mes vers.
L’univers est trou noir que j’arpente en voltiges.
Plus je tourne sur moi plus tout va de travers.
Je veux me réveiller, jaillir de cet espace
Où m’enferme la nuit dans ses longs tentacules.
Juste un point de lumière au fond de cette impasse,
Des aubes les lueurs… les feux des crépuscules….
Soudain c’est le « Big bang » ! Je me retrouve a terre,
Des étoiles partout dans mes yeux tout gonflés.
Toi tu ris aux éclats… Je comprends le mystère !
Mes mots s’étaient cachés… Dans mon lit camouflés…
Je pouvais bien chercher la sortie de secours…
Valdinguer à tout va…Ce n’était que ma flemme
Qui m’avait emporté dans ces lointains parcours
Alors qu’à mes côtés tu étais mon poème.