Cette après-midi d’été
Poussé par ma pensée
J’ai eus le grand besoin
De visiter mon cellier
Et j’ai fus très attristée.
Dans un coin abandonné
Ma jolie paire de souliers
Vernis à talons aiguillés
Triste en train de pleurer.
Un tout petit peu plus haut
Je vois mes vieux sabots
En cuir dur marron
Qui était aussi en sanglot.
Dans l’étagère plus haute
Je voyais aussi mes bottes
Qui gémissait à voix haute
Sans savoir à qui la faute
Pourquoi finie leurs trottes.
Je me suis recueillie
Toute émue et troublée
Et je vois à mes côtés
Mes rustiques escarpins
Pleurant comme un gamin.
Ces questions je les posés
Le pourquoi de leur chagrin
Ils m’on tous dit ensemble,
Tu ne peux pas comprendre !
Nous avons une peau tendre.
Mais j’avais très bien compris
Leurs larmes d’où elles venaient
Ils se sentaient tous inutiles
Sans mes petits pieds graciles.
J’ai voulu les consoler
Les raisonner, les caresser,
Je les ais fais tous briller
Cirés et qu’enveloppés
Dans des papiers très fins.
Tous ils mont regardé
D’un sourire d’amitié
Ils sont comprit mon destin
Plus de routes ni des chemins.
Paquita