Surviendra-t-il le jour, où leurs yeux vont s’ouvrir
Et où pour mon bonheur, ils pourront découvrir
Que je ne suis cristal, toute de transparence
Et sortiront enfin, de leur indifférence ?

Coincé par les tabous de sa profession
Il ne s’autorisa qu’une transgression
Créant entre nous deux, un raz de sympathie
Qu’il ne remplaça point, par un fil d’empathie.

Au bureau c’est pareil, dans l’œil de mon patron
Je ne vois chaque jour, qu’un tout petit citron
Qu’il presse sans compter, usant de sa puissance
Mais ne donne en retour, nulle reconnaissance.

Rajoutons pour finir, ce bien piètre bilan,
Qu’à la maison je suis, seulement chambellan.
Triste renversement, d’un amour mirifique
En collocation tout juste pacifique.

Voilà pourquoi parfois, je voudrais leur crier
Réveillez-vous j’existe, cessez de l’oublier.
Arrêtez de me voir, comme quelqu’un de terne,
Car cette transparence, injuste me consterne.
Le 18 juillet 2007

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La Musique est une révélation supérieure à toute sagesse ou philosophie (Ludwig Van Beethoven)