De la vie jusqu’alors, ce sont minces épreuves
Qu’il m’a été donné de traverser.
Le divorce ou les deuils jamais n’ont mis en œuvre
Une peine pouvant me renverser.
Mais aujourd’hui, quand je regarde l’avenir
Quand je vois que tu es si fatigué,
Toi qui courut un marathon sans coup férir,
Je te retrouve aujourd’hui déglingué.
Depuis onze ans, le mal sournois bien endormi
Nous donnait l’espoir d’une guérison.
Mais le destin cruel le couvert a remis
Il faudra que je me fasse raison.
Mon fils, mon grand fils, mon soleil, mon trésor,
Toi qui me montre un courage exemplaire,
Pour te voir quitte, je donnerai même l’or
Que je n’ai pas, et je saurais y faire.
Je veillerai sur toi, ta femme et ton enfant,
Jusqu’au bout de ce que je pourrai donner.
Et de beaux jours seront au milieu des tourments,
Jamais tu ne seras abandonné.
Le 25 juin 2007
----------------
Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)