Les pétales se ferment ,le soleil se couche
Mais le monde de la nuit s'ouvre
Se laisse bercer par les cordes pincées
Yeux de Nature s'éveillent
Deux yeux qui s'enlacent d'un regard
D'une voix bien trempée
se tailler une voie : crayon d'une mine
Ecrire comme si une possibilité avait été ouverte dés la première
Ecriture et pas encore exploitée
partir sur une pensée mais était ce vraiment ce que je voulais ?
Ecrire en premier
Quels sont tes premiers mots ? Je ne sais plus
J'y reviens sûrement comme une nouveauté
Ta première lettre celle qui a fait suivre toutes les autres ?
Une consonne ou une voyelle ?
Avant d'écrire je pose un Atlante ,une cariatide , un angelot
Ecritur ,comme die Tur ,la porte en allemand
Discontinuité entre le contenu manifeste
Banderoles de mots
Et le contenu latent , non manifesté
Celui qui ne trouble pas l'ordre privé
Passer d'un monde à un autre
Donner une cohérence à son acte
Disjonction d'un espace à un autre
Pourtant simplement déplacé d' une case sur un jeu d'échec !
Pensée prosaïque à visée pratique
Le souci du quotidien , du détail trivial contient autant de sens
et de réponses pourtant se lancer dans une pensée métaphysique
un crayon magique qui saurait écrire
le poète lui sur ses chemins de randonnées
la pierre plate pardessus l'autre
pour avertir de son passage
comme ses pas batailles pardessus les autres randonneurs
une baguette de bois Mikado
ne pas tout faire tomber
sous la poussière causée
un visage qui dit ce n'est rien
tu n'as pas ouvert mes lèvres
de peur que je te morde
tu n'as pas ouvert mes yeux de peur que je te reconnaisse
tu n'as pas mis mes cheveux sur le côté
De peur d'être dévisagé
tu n'as pas découvert mes oreilles
de peur de ne pas être écouté
aurais tu peur d'un baiser
que je te déteste
que je t'écoute
qu'est ce qui te re/tiens alors que nous nous sommes pas encore tenus !
Les pensées s'effacent de l'esprit
L'arbre d'un crayon de bois à feuilles d'encre

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domi.gondrand@laposte.net