Ce 14 avril, jour de printemps
Si tu étais là papa
Nous fêterions tes 100 ans.
Peut-on s’imaginer, encore une fois,
Croire encore, juste un instant.
Que nous sommes tous ensemble,
Frères et sœurs réunis comme avant,
Avec aussi, notre maman.
Peut-on, pour aujourd’hui, seulement,
Evoquer notre vie d’avant.
Lorsque tous ensemble,
Chacun sa place autour de la table.
Pas très loin de ce berceau,
Dans lequel le petit dernier sommeillait.
Je me souviens papa,
De nos rires, de nos chamailles
Ils font parties de notre vie familiale.
A l’époque, notre ciel était toujours bleu,
Embelli par notre insouciance,
Car un rien, nous rendait heureux.
Si tu étais là papa,
Cela ferait toute la différence,
Nous fêterions tes 100 ans.
Tu partirais dans ton passé
Parmi tous tes souvenirs, les bons comme les mauvais.
Rejoindre tous ceux qui nous manquent.
Mais voilà , la vie en décide toujours autrement.
Cela fait 40 ans
Que ton sommeil se prolonge,
Et nous prive de toi.
Aujourd’hui, on fait comme si tu étais là ,
Alors, pas de pleurs, que des rires
Pour raconter des anecdotes, des choses vécues avec toi.
On se souvient papa.
Des moments passés ensemble.
Tes petits-enfants et arrière-petits-enfants ne t’ont pas connu
Ou si peu, pour les plus chanceux.
De là -haut, tu peux voir que tu n’es pas oublié.
Comment oublier ses parents qu’on a adorés.
Aujourd’hui, tu vois,
On fait comme si tu étais là papa.
Mise en page de Sybilla / Image web trouvée par Sybilla
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»
Je me souviens papa