Le temps...
Le temps...
Le temps qui court, sournois, et l'espoir, son complice,
Nous font, de l'avenir, espérer les bonheurs.
Le temps, des ans passés, nous gomme les horreurs,
Et l'oubli, ce Léthé, le seconde en coulisse.
Le temps que nous passons est un temps à malice.
Il nous fait désirer des jours qu'on croit meilleurs
Et penser au futur en oubliant nos pleurs.
Mais ce n'est pas gratis qu'il nous rend ce service.
Chaque espoir est marqué d'une ride au visage,
Chaque oubli est payé d'un neurone au péage,
Pour chaque aube qui vient, un cheveu blanc de plus.
Le temps, ce faux ami, enterre la jeunesse,
Lentement, sûrement, sans bruit, sans oremus.
Le temps, cet assassin, nous tue... avec tendresse...
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)