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La rumeur d'Orléans
La rumeur d'Orléans
Article pris sur Wikipédia, l'encyclopédie libre. « La « rumeur d'Orléans », apparue en mai 1969, laissait entendre que les cabines d'essayage de plusieurs magasins de lingerie féminine d'Orléans, tenus par des juifs, étaient en fait des pièges pour les clientes, qui y auraient été endormies avec des seringues hypodermiques et enlevées pour être livrées à un réseau de prostitution (Cf. traite des Blanches). Elle prit parfois un tour canularesque lorsqu'on prétendit que des clientes disparues étaient prises en charge par un sous-marin remontant la Loire. Cette version n'a été rapportée que par un seul témoin, mais recopiée dans presque toutes les gloses sur le sujet. Aucun démenti, même officiel (signalant par exemple qu'aucune disparition suspecte n'a été répertoriée dans les environs par les services de police), n'a jamais réussi à mettre fin à la rumeur, qui a finalement cessé d'intéresser les médias, sans autre intervention que le temps et l'oubli. »La rumeur d'Orléans
40 ans après, on en reparle... quand est-il vraiment ? Sans me vanter, je suis bien une des très rares personnes connaissant cette affaire, qui n'a vraiment rien à voir avec ce que les médias de l'époque ont racontés. Je connaissais personnellement la femme soit-disant disparue. Je pense tout d'abord que, le fait que la boutique en question soit tenue par des Juifs est beaucoup influencé le démarrage de cette sombre histoire.
Voici la vérité vraie. Une jeune femme a pour compagnon un policier. Le couple va mal, très mal, la femme veut quitter cet homme mais, le sachant très coléreux, redoute une séparation à l'amiable. Elle repère dans Orléans une boutique de vêtements qui, chance pour elle possède une entrée et une sortie donnant dans une autre rue. Elle imagine alors un plan. Un beau jour, le couple va en ville faire des achats. La femme explique qu'elle veut acheter des dessous féminins dans la boutique en question. L'homme reste dans la voiture à attendre sa compagne...qui n'a jamais réapparu, se sauvant par l'autre porte. Las d'attendre, l'homme entre dans le magasin et demande de voir sa femme. On lui répond n'avoir jamais vu la personne en question. (La vendeuse était complice de la fugue) L'homme, je rappelle un policier cri au scandale, que ce n'est pas possible, qu'on lui a enlevé sa femme. Ainsi démarre 'La rumeur d'Orléans'
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