J'aimerais une muse au regard enjôleur, Qui poserait ses yeux aux rimes de mes vers, Et dans lesquels au fond, je verrais la couleur, Entre deux battements, quand clignent ses paupières.
De sa bouche viendrait les maux qui ensorcellent. Je ferais le silence au doux de ses murmures, Puis venant de son île, ses lèvres au goût de sel, Me souffleraient le coeur au bleu des vents d'azur.