L’étang ne fait rien à l’affaire
quand on est un orang-outang
qu’on est un poil calorifère
et qu’on est assez ragoutant.

Sous l’œil surpris d’un nycticèbe*
héritier des singes d’antan
l’orang se la jouait éphèbe
au sein d’un minuscule étang.

Une primate javanaise
qui le reluquait l’œil rieur
se dit en son for intérieur :
— Ce singe, il me le faut, punaise !

Qu’advint-il au bord de l’étang ?
Je l’ignore et c’est embêtant.


*lémurien

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V'là aut' chose