quand les herbes folles
ensemble batifolent
les insectes étourdis
recherchent une sortie
leur communication
se brouillent sous la brise
il leur faut du gazon
pour qu’ils se tranquillisent
cette herbe qui s’agite
ignore qu’elle délimite
souvent le bord des champs
labourés et pourtant
une terre desséchée
la regarde envieuse
sa danse libérée
plie ensorceleuse
car la sauvagerie
s’est introduit
dans les jachères fleuries
Mon Dieu ! que c’est joli
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Geneviève