Les Visiteurs du soir…
Elle regarde la pierre comme un soleil levant,
Immobile lenteur aux rayons insolents,
Ce mutisme parfait par les siècles poli
Qui ressemble à un temple par du lierre envahi.
La statue elle aussi darde un regard de feu
Sur ce corps palpitant aux contours si pulpeux,
Elle voudrait lui parler, exploser en sa gangue,
De son marbre brisé la chanter en cent langues…
Nul ne sait si un coeur bat vraiment sous la pierre,
La statue se taira, impassible et altière,
Ses secrets bien gardés, prisonniers du burin,
Et quand l’homme voudrait partager sa passion
Il demeure de marbre, sans aucune expression,
Éternel réceptacle de l’interdit butin.
https://sabineaussenac.blog/2017/05/16/les-visiteurs-du-soir-cannes/
Sabine Aussenac.
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Lou, aux nuits rossignol...
Les Visiteurs du soir…