Les beaux arbres feuillus, coiffés d’un vert satin,
Freinaient l’élan du vent au souffle héroïque,
Et dont le frais sillon reçoit l’écho lointain,
La rivière chantait, ses rêves aquatiques.
La surface de l’eau montrait un air fuyant,
Suivi du saut des flots d’une haute cascade,
Sous les reflets des rais de l’astre scintillant,
Son flux hurle dans l’air, au rythme des saccades.
Quand la crue éveillée propageait sa rumeur
Ce cours d’eau submergeait le flanc de la montagne,
Son flux chantant et beau apaisait ses humeurs
Ainsi renait de l’eau le rêve des campagnes.
Thanina