Dans le jardin de Rousseau Comme en celui de Montaigne J'apprends à vivre l'instant Dans le jardin de Bosco À la source je me baigne Pour intensifier le temps
Je me nourris des pollens De Rimbaud et de Verlaine Dans le jardin de Nerval Aux accents d'un festival Je moissonne et je grappille D'un regard qui ne gaspille
Mesurant le temps perdu À camper dans l'ignorance Je veux que la vie m'enivre Le long des jours confondus L'âme et le corps en errance J'allais m'ennuyer de vivre...