Plume de soie Inscrit le: 10/7/2017 De: Envois: 124 |
Toccata pour Arthur Toccata. Staccato, la note étonne, ôtée. Tes tétons. Rouges joues, surplis de papauté. Fleur élue en lueur hurle une peur en la nue, Cueillie tel écureuil dans sa nuit, toute nue.
Clavecin vicinal où la sphère est l’enclave Musicale à portée, bordant d’un laticlave De mûres sanglantes, le chemin qui nous mange À mesure, et pour l’air, si le chant est d’un ange.
Symphonie frissonnée pour phénix, nixe, fée. La forêt offerte en trophée par l’effort fait Frottée, ce son de noce, un conte et son secret. Survienne un univers où le tronc d’arbre crée.
Automne a mort. S’effeuillent, lors, des diamants. Haut tonne Amor. Ses feuilles : l’or ! Des dits, amant, Le soir cornu rosit. Roc, un cor souffle, flou, L’imposée poésie. Rature, Arthur : au fou !
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(D’après « Soir historique » d’Arthur Rimbaud, in « Illuminations »)
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