Plume de soie Inscrit le: 10/7/2017 De: Envois: 124 |
Saint Georges Majeur au crépuscule de Claude Monet S'enivra de la vie l'hivernal Giverny Où lumière est tremble, et nénuphar a couleur La nymphe est sur les eaux, ronde danse en sa fleur La moire est ci, à même, ayant, d’étai terni
L’éternité, pour sauf, quand la faux tant moissonne. Comme rose, trémie, où l’éclatant est tige Tu coulais l’or du jour mélangeant pour vertige La teinte et l'éclair pur dans un bouquet qui sonne
En Monet l'absolu, récoltant la colère De Turner à Venise où la lagune est fière Des ors pâlis du soir, quand mourir est adage
Or l'Église a son sacre, un divin arc-en-ciel Par Paul peint, devant toi, son mentor essentiel Toi le Majeur, en ton Jardin, qui n’a plus d’âge.
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Note : souvenirs de Claude Monet, de William Mallord Turner qui l’inspira, de Paul Signac qui s’en inspira mais le devança aussi à Venise, d’André Malraux sur l’Art (« La Monnaie de l’Absolu »), de Thomas Mann et de Luchino Visconti (« Mort à Venise », roman et film (avec un sublime adagio de Gustav Mahler en ouverture sur la lagune), et puis j’ajoute « …qu’à nos yeux a coûté / La Volupté » (« Venise » d’Alfred de Musset), où Matisse aux bords d’eaux a semblé rejoindre un instant Signac…
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