La femme est fleur au temple où l'Amour est Nature
L'ondine qui s'inonde est sœur dont s’avoue ivre
L’elfe frêle effrayé quand la forêt le livre
À la nue d’une nuit où la Lune rature

De rais sur l’eau la paix de l’onde où le noir grise
Ce ruisseau sous son ciel soucieux de suivre en course
L'ami s’imaginant magicien à la source
En miroir de sombre moire où l’arbre s'irise

De la branche embrassée à l’humide reflet
D’un tronc avec sa feuille où tremble qui soufflait
La brise nocturne en l’eau de l’air inversée

La femme faite fée la forêt sa baguette
Éclaire en brève lueur puis fuit ce qui la guette
Merlin la capturant pour un dernier verset

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(Note : ondine, vouivre, elfe, fée, le mage Merlin même quelquefois, sont créatures du domaine des eaux et forêts)