Plume d'or Inscrit le: 16/9/2021 De: Envois: 865 |
Solitude
Du temps présent à peine éclos, L'ivresse coule, fugitive, Le bel instant fugue à grands flots Tel un bateau sur une eau vive.
S'exacerbant au vent d'amour, Au doux foyer, les pures braises Se refroidissent chaque jour, Voilà ta vie en parenthèses.
Comme elle est vide ta maison, Plus de chansons et plus de joie, Pas même l'or à l'horizon D'un rayon rouge qui flamboie.
Tout est confus et tout est noir Dans ton salon plein de poussière, Où tu n'attends qu'un brin d'espoir Pour retrouver une clairière.
Ton cœur meurtri verse des pleurs, Tu coules dans des eaux mortelles, Preuves patentes des malheurs, Tes mains, jadis tellement belles.
Un visage heureux et bénit Dont tu regardes la gravure, Comme un oiseau quitte son nid Il s'est enfui dans la nature.
Encore un soir loin de ses yeux, Les volets clos par habitude, La nuit fond sur ta solitude, Mais que ce soir est ennuyeux !
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