Plume d'or Inscrit le: 20/4/2012 De: Nouvelle Calédonie Envois: 1085 |
Je manquerai de tout, Je me souviens de ce qui a été, Même tous deux on rêvait d’étés, Sur le chemin ton sentier m’a suivi, Je n’avais pas de berger, mais une vie,
J’ai perdu mes pas sur la route des âges, Jamais de repos, ni de vert pâturages, Mon esprit confus de raison et d’amour, Mes nuits se sont égarés de mes jours,
Dans le temple où mon songe d’autel, J’ai tant levé les yeux vers le grand ciel, Assis de sable chaud et de couché d’astre, Paréidolie qui s’efface dans ce désastre,
Tu m’avais dit que tu serais à mes côtés, L’existence est aussi ce qui passe à côté, Cette main que l’on croit dans la nôtre, Ses doigts qu’on perd, le froid s’y vautre,
Pas d’eaux paisible mais de mers troubles, Je te pensais en moi, mon âme en double, J’aimerai ne craindre personne dans l’ombre, Mais du pré de la lumière est venu la pénombre…
LeCrieur...
|