Plume de soie Inscrit le: 10/7/2017 De: Envois: 124 |
En te dépeignant Épuisé, il a lui, chandelle qui chancelle Sa Lune hallucine où la luciole illumine Sa lueur est d’un puits, la noirceur y domine Mais lancéolée faux, son étain étincelle (1)
Quand tu t’éteins, l’ennui de vivre se décèle Loin d'Elle, dont l'aile, par Qui hèle, se fiance En l’appeau d'un Haut chant, proclamé, en confiance La Madone est donnée, si l’homme la descelle
Et statue d’incarnat, la statue dans l’essor Qui, Ève, ange, l’élève et l'allège d’un sort Priant, vêtue d’étole en sa stalle, une étoile
Qui la constelle en Nuit, d’où mon hymne à mourir (2) Dans l’éclair qui la couche en mon Ciel, à dormir Elle me touche, Belle et debout, sur la Toile
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Notes :
(1) : « Cette faucille d’or dans le champs des étoiles », après les vers « (…) quel moissonneur de l’éternel été /(…) avait négligemment jeté… »), me touche particulièrement ce vers final de « Booz endormi » de Victor Hugo où Ruth insomniaque songe à son Booz épuisé par son travail du jour dans cette nuit désolée sans lui…
(2) Les « « Hymnes » nocturnes des poètes, mystique espagnol Saint-Jean de la Croix, et du romantique allemand Novalis, me touchent intensément, j’ai une dévotion à la nuit, pour la Lune, le jour me point (« Point du jour »*est un titre du poète surréaliste André Breton, mon favori à nouveau et désormais, lié que je suis spécialement à son roman « Nadja »).
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