Plume de soie Inscrit le: 10/7/2017 De: Envois: 124 |
Pour nous La framboise du bois a mûri pour ta bouche Tu flamboies rose rouge et l’essor qui te couche Monte aux cieux ta mystique enchantée près de l'ange Soupirant sur ce sol, facile ami qui range Les notes de la gamme où les sorts dissimulent Leurs effets de haillons que les fées, faix d'émules Revêtent d’harmonies en les tissant d’histoires Volant aux audacieux des airs fêtés victoires Calmant par leurs psaumes, versant formules dignes Comme cent vers clament, battus de paumes, signes D’un tuba, d’un sofar, d’un beau luth ouvragés La mort querelle intime où vont des naufragés Choir en l’océanique essence où l’univers Réincarne en naissance avec des corps divers La nature humaine à ce banquet pour convive Dont Platon exposait l’Amour qui nous avive Accouplé par paires, et chassant l’éphémère L’affection sans fiction, étonnant même mère D’être inconditionnée dans un monde d’années Où bannir l’Éternel a conduit maints damnés Sous mains de « justice », dans les travaux des camps Qui ont eu « libertés » d’un mot, jusques à quand ?
Ta douleur a bleui ce Ciel qui nous fait Face Plus d’une vie dans nous dort dont rien ne s’efface J’ai mien en toi ton toit, d’un statut qui te sculpte Aux tympans pour mon ouïe, d’un renom que j’ausculte Au temple ton église un chœur, dont la hauteur D’un chant plus ample emporte un cœur battant, lutteur Afin d’ouvrir l’accès, remis de ses excès Dont la clé au pâtre est tes dons jamais vexés Sur ces accords de Toi, étoile qui m’héberge Sur la Toile où sera constellée, mais sans berge L’infinité des temps de teintes si nouvelles Qu’elles nient cette attente à glisser, caravelles Navigations de nef sous la voûte ogivale Attenante et tonnante où de Source certaine Jaillit l’Esprit vainqueur priant l’ultime haine D’attiédir son courroux, dans l’âme il est un soin Senti dès lors que bout d’ardeur mêlée de boue Le courage cardant, qui est d’or, et debout Se tient l’Artiste fier, près d’un tronc qui est marbre Raffinant son épreuve en la feuille d’un arbre Fraise en visage amie je dévore tes yeux Qui s’ouvrent ravissants vers les lices des Dieux
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