Vieillir
Tu vois, moi je croyais que la vie était lente,
Qu'on avait bien le temps de tout apprivoiser,
De beaucoup travailler et de se reposer
Dans des journées d'amour, sereines et riantes.
Je croyais que la vie n'était pas qu'une attente,
Qu'aux parfums de l'espoir on pouvait se griser,
Qu'au seuil de l'avenir on pouvait s'amuser
Et que l'homme est heureux du rêve qui le hante.
Mais le temps passe et court, inutile et paisible,
Indifférent aux jours, à nos coeurs insensible,
Impassible, Ã pas lents, il se lasse de nous.
Et j'ignorais, tu vois, qu'il est toujours trop tard,
Jusqu'au jour où le temps me surprit, ce jour où
Je me couchais enfant, je me levais vieillard...
----------------
Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)