Accoudée à la fenêtre ouverte
Sur une nuit sans lune, elle frissonne
Et resserre son châle sous la froidure
De novembre, les yeux vers l'au-delà

Dans le ciel sombre et mystérieux
Une étoile scintille. Celle du berger
Clignotant au firmament, fidèle,
Et Ô combien rassurante, amie

Troublée, petite devant l’infini
Qui parade, déplie son voile mystère.
Une bourrasque de sentiments déferle
Quand le trop plein du cœur s'extasie

Un moment de silence troublant où
l’âme communie dans le recueillement
Où le corps se dissout dans un bien-
être peuplé de songes enrubannés

Un bouquet de chansons mélodieuses
Comme un refrain d’ivresse, cadeau !
Une marche tendresse dans l’antichambre
D’une nuit qui s’annonce douce, caressante.




Michèle. G
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La vie est belle il faut savoir l'apprécier.