Je cueille en tes versets jolis rais de lumière ;
Et j'en fais des bouquets, des rosaces solaires.
Le parfum de tes mots est matin de Noël ;
Me saisit d'émotion et touche à l'essentiel.

Souvent mon cœur se pâme à l'archet de ton âme
(Je suis l'amant secret du diamant de tes larmes.)
Le chant de ta supplique a piqué mes ardeurs,
Tes langueurs et ta foi éveillent ma ferveur.

En dépit des chagrins et des sombres dévots ;
Tu attises en mon For le talent de l’Écho.
Que la flamme en ton cœur ne jamais ne s’éteigne !
« Il faut chérir la voie, accueillir son étreinte. »

Mais quand je perds le nord, dérouté par Satan ;
Je reviens te dédier l'Espoir soleil levant !
Ah ma très chère Sœur, bien-aimée poétesse ;
Si La Muse est Déesse, tu en es Prophétesse.

Ravive encor mon âme au glas de tes hivers !
Seuls tes doux requiem subliment mes enfers.
Par la grâce et le don de tes élans lyriques
Dispersent les ténèbres et rends-les faméliques !

Ta prose est le flambeau par lequel tu décrètes !...
C'est au ceux de tes mots que je deviens un ascète.
Prête-moi l'Artefact qui annihile La Peur ;
L'expression de ta voix... c'est mon Attrape-CÅ“ur.

Si l'Amour et la Foi venaient à disparaître ;
Je veux louer toujours ! Le Dieu qui t'a fait naître.
Car au cœur du néant ton verbe est feu follet ;
Par lui tu fais jaillir, renaître, et flamboyer !...



David.R

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