je perds mes repères
il n’y a que chimères
quand la nature s’enrhume
et pleure dans la brume
un brouillard garnement
a avalé les champs
s’approche de ma maison
et l’entoure de coton
cache les apparences
d’un monde en transparence
s’imprime sur ma peau
humide sans un mot
mais devient livide
sous le soleil timide
et sa mine déconfite
va s’égoutter bien vite
sur un paysage mouillé
qui respire en vapeur
vers les nuages porteurs
d’un ciel dégagé
----------------
Geneviève