elle avait ce je ne sais quoi ........
Elle avait ce je ne sais quoi dans le regard, une essence de Baudelaire
Comme habillée par brumes et pluies
Un parapluie comme un chant d’automne
Dansante comme le vent sous la lune qui luit
Valsant comme une Ă©toile avec la mort par maldonne.
Elle avait ce je ne sais quoi dans les yeux, l’ivresse de Rimbaud
Comme des aiguilles qui coulaient , en pensant aux Ă©trennes des orphelins
Le cœur marine ancré dans des souvenirs engloutis
La douleur, le châtiment d’un cœur volé
Mouillée par les regards des corbeaux, posés sur les tombes d’un vieil hiver.
Elle portait une robe couleur Verlaine , emprisonnée par cet amour enfui
Des couleurs autrefois chatoyantes, délavées par le désespoir Rimbaud
La mélancolie de la beauté avant qu’elle ne s’en aille
L'âme grise, devenue sa meilleure amie, la seule
Dansante sur le côté de l’interminable ennui de la Seine.
Elle avait ce je ne sais quoi sur le sourire, un nuage Prévert
Le souvenir d’un Montmartre qui s’endort
Sous la couette des pavés d’un mai soixante-huit
Une fleuriste qui dans ses mains
Un peu d’eau à un moineau
Le sourire mutin des couleurs de Paris.
Elle porte sur elle, dansante, la vie
Un parfum marceline Desbordes-Valmore
La résilience d’un passé amer
La gaieté d’un jour, d’une esclave libérée de la jalousie
Oubliée l’âme errante de son geôlier
L’églantine sous cloche de verre
Elle est une femme, et
Depuis deux années ont fleuries
Alors elle s’assoit, et sur le bord d’un escalier
Savoure un fruit sucré
comme l’est le premier baiser
Dans deux mois, elle sera mère
Et, elle l’appellera, Clémentine.
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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann