Plume de platine Inscrit le: 9/5/2017 De: Envois: 3024 |
Bribes de scenes du Marchand de Venise de sheakspear (2) Le juif le sordide usurier Murmurant son agacement tout bas, MĂ©pris et fi abondants.
Sans garantie manifeste Te prêter, dit-il, c’est l’avoir dans le baba. Bah ! Des débiteurs insolvables m’ont rendu prudent.
Insistant, Antonio s’exclama L’arrivée de mes navires va mettre le holà A tes vocations sémites, tavelées de flafla, Antonio a de bons antécédents.
Chylock rétorqua Oui da ! En bon chrétien, je te rembourserais sans terme incident, Ou c’est une livre de ma chair que je vais te donner a chaque fois, Que ton argent de tes yeux tu ne le vois devant toi. Chylock est preneur, voila les trois mille Ducats.
Satisfait heureux Bassinio épousa Portia. Les navires d’Antonio firent naufrage, destinée d’un perdant. Passé le délai Chylock réclama a Antonio ce qu’il lui doit. Une livre de sa chair pour régler cet intransigeant possédant. Dans ce cas Antonio s’est vu mort déjà .
Entre la sentence et l’exécution ce sentiment demeura obsédant. Chylock inflexible ne voulait point casser le contrat. Et rejeta sans pitié de la charité tout ce qui se rapportait au bien.
Le faire renoncer à la poursuite le Duc essaya puis essaya, Quand intercéda en faveur d’Antonio un avocat intimidant. Ça y va lorsque dessous la toge de l’avocat se trouvait Portia. Chylock demeura perplexe devant son plaidoyer impudent. La chair dit elle coupe a ta guise ou tu voudras. Mais sans renverser le sang d’Antonio, en procédant. Advienne que pourra, le sang certes se renversera.
Cette thèse trancha le nœud gordien. Antonio fut acquitté de sa dette, comme c’est le cas. Le cœur de chagrin se fendant, Chylock accepta le prêt original sans discuter l’état.
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