L'ultime parure.
L’ULTIME PARURE
La nature s’endort dans l’ultime parure
D’un habit de langueur, couleur d’or et carmin,
Tandis que l’aquilon emporte en son chemin
Les feuilles patinées, brûlées par sa morsure.
Le manteau de l’automne affuble la nature
D’un chancelant décor au feuillage orphelin,
Où la métamorphose entérine un déclin
Dans le deuil de l’été : ô froide meurtrissure !
Dans le frimas du soir les rameaux frémissants
S’enveloppent, transis, sous les rets incessants
De l’hostile grandeur quand la vie s’ensommeille.
J’entends à quelques pas, cachés par la forêt,
Les pleurs évanescents d’un cours d’eau qui réveille
Dans le jour qui décroît mon sensible intérêt.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)