Les voilà revenus
Les oiseaux de malchance
Quand le mal recommence
Et ne vous quitte plus
Les voilà revenus
Les méchants les commères
Aux réflexions amères
À ces mots malvenus
Ces langues de chez nous
Jalouses de chacun
Ces langues de partout
Qui ne vous quittent plus

On dit du mal de moi au cœur de mon quartier
On débite à foison des phrases sans pitié
Et l’on répand sans fin cette mauvaise foi
Qui ruinent à jamais même princes et rois
En serrant fort les dents pour ne laisser rien voir
J’accuse et ne dis rien face à ceux qui médisent
Et débitent sans fin leur grand flot de sottises
Juste pour dévaster des pans de notre amour
D’une allure insolente et surtout hypocrite
Quand dame jalousie est là qui les habite
Tel un monstre caché qui sévirait toujours

Les voilà revenus
Les jaloux les perfides
Les méchants les stupides
Ceux à l’esprit tordu
Les voilà revenus
Tous les aigris notoires
Drapés dans leurs histoires
Tous leurs maux saugrenus
Et nous face aux mégères
On subit de plein fouet
Leurs grimaces amères
Tous leurs cris malvenus

On dit du mal de toi derrière les rideaux
Eux les témoins sans bruit de tous ces vils assauts
Eux qui entendent tout et savent tant de choses
Sur les défauts humains qui vous rendent moroses
En proie au désespoir face aux vrais délateurs
On ne peut espérer que tant de voix se taisent
Et face aux calomnies devant notre malaise
On défend durement notre vie en bonheur
Et l’on fait preuve alors de notre indifférence
En appelant la chance
Que l’on attendait plus