Plume de platine Inscrit le: 27/3/2010 De: Envois: 3829 |
CLOPIN-CLOPAN (1)
Après une chute vertigineuse, Tout çà pour monter un trottoir, Travailler à quatre heure du matin, Je me balade la nuit dans le noir, Pour une somme si peu élogieuse.
Je termine clopin-clopan.
Tout çà pour monter un trottoir, Cette chute qui m'étale comme une crêpe. Une douleur si intense, me laissant au sol, Celle ressentie, tel un essaim de guêpes, Ma cheville sème une cohue notoire.
Je termine clopin-clopan.
Travailler à quatre heure du matin, Pour commencer le week-end en brancard, Limite, on peut en rire en clefs de sol. Mais très mauvaise idée pour un rancard, Aux yeux de certains qui jouent les malins.
Et je termine là clopin-clopan.
Je me balade la nuit dans le noir, Voilà comment on se retrouve aux urgences! L'addition pourrait bien être salée pour moi. L'arrêt devient une grande évidence, Tout comme la charge laissée choir.
Une nouvelle fois clopin-clopan.
Pour une somme si peu élogieuse, Se retrouver à sauter à cloche-pied, Surtout au bout, une opération de choix, Quelle idée de géni, on se brise le pied, Une méthode tout aussi douteuse.
Et voilà définitivement clopin-clopan.
SEMAPHORE
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