Tes yeux n'ont-ils pas grandi d'harmonie
Comme un ciel gris nappé de l'arc-en-ciel
Qui a pris du grade en chose infinie ?
Et ce ressentiment est de ton fiel
Qui se suffoque en seconde mesure
Aussi indécis que superficiel.
C'est de ton corps que se fait ton allure
Là où ta beauté se plaît à l'amour
D'un plaisir qui n'est pas dans la mesure.
Mais quel est ce déficit tout autour
Qui se remet où vaque la prudence
Bien avant que ne soit vain son retour.
C'est le moment du baiser qui balance
Pour s'épancher où se fait son plaisir
Ce qui de son désir en fait l'alliance.
La nature nous a fait au désir
Où aux sensations s'attise la vie
Pour de son cœur ne pas s'en prémunir.
Tes yeux n'ont-ils pas grandi d'harmonie ?
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)