Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1942 |
Poème crépusculaire Poème crépusculaire
Quand le noir des tourments tombe sur les cendres Des jours heureux, surgissent, de funestes cassandres Prédisant de nauséeux et sombres avenirs Chassez ces oracles ! Il faut les agonir !
Au crépuscule de la vie, un vent d’autan Réveille de doux souvenirs, le cœur chantant Et palpitant, à la vue d’un joli minois Mais qui se flétri, devant un regard sournois !
Qu’il était beau et grand, cet amour de jeunesse Elle était pour moi, cette admirable déesse Son corps divin avait la beauté et la grâce Parvenant par ses charmes, à briser ma cuirasse !
Ensemble, nous avons parcouru les chemins Escarpés du destin, toujours, main dans la main Deux êtres, mais un seul dessein, celui d’aimer Je n’ai eu pour bonheur, que chérir mon aimée !
Je sais ! La mort me poursuit, depuis des années Elle attend mon trépas, elle peut me condamner A voir mourir avant moi, mon unique amour Mais que peut-elle gagner, je l’aimerai toujours !
Quand le glas sonnera, annonçant mon décès Que je serai là -haut, savourant ce succès De n’avoir point trahi, la femme que j’ai eue On pourra dire, qu’ils furent très amoureux !
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