AU CÅ’UR D'UN RITUEL
Dès l’aube safranée, au calme de l’automne,
Quand la flore s’éveille au deuil de l’horizon,
Que la feuille caduque enrobe le gazon,
Mille reflets dorés au climat qui frissonne
Dotent le bois transi d’un vernis monotone.
Douce mélancolie qui chante l’oraison
Lorsque l’œil larmoyant, en l’arrière saison,
De la Nymphe éplorée doucement s’emprisonne
Dans un vague lointain, sous l’aquilon cruel...
Un virginal désir, noble et spirituel,
Ressuscite l’écho d’un luxe solitaire ;
Une valse d’amour au portail de mon cœur
Dans la béatitude occulte et salutaire,
Sanctifie, en trois temps sa troublante candeur.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)