J’ai vu l’humble maison de grès qui tient le bois
J’imagine venir la tendre maisonnée,
Offrant au visiteur un bonheur qui se boit.
Dans les citées fouillées au cours de tant d’années.
Le passé vit en nous et prend sa part du temps,
Il nous revient parfois, serti de joie perlée
Où nos rêves d’antan traversaient les printemps
Vers ces temples déchus aux statues adulées.
Quand la plaine vibrait aux cris des hordes folles,
Un appel fut lancé par ces chants anoblis,
Dont maintes envolées formaient des paraboles.
Et dans les grands récits des mémoires avides,
A force de chercher Ă combler les oublis,
Surgit le saut furtif d’un cheval intrépide.