Fatigue
Le sujet est complexe, essayons d’y voir clair.
Il y a le travail, il y a la pensée.
Vous me direz sans doute, penser est un travail.
S’envolent les paroles, restent alors les écrits…
Mais puisqu’il faut écrire, ma plume prendra l’air,
Sur la feuille noircie, s’inscrira ma pensée…
Si je peux être lu, servira mon travail.
Partager les soucis, en paroles transcrits…

Mon cerveau soulagé trouvera le moyen d’approfondir le sens.
S’effacera alors par une nuit complice,
La trace de fatigue d’une journée pliée…
Une trêve, un répit, une bonne conscience,
Suffiront maintenant pour combler le supplice,
Le combat d’une journée sera oublié…

Peut-être faudrait-il parler de notre paresse.
En fatigue l’humain, excuse son repos,
Et se croit très malin, en efforts simulés…
Mais cette action fatigue, et finit en détresse ;
Nous sommes oubliés, pour le moindre propos,
Et souffrons de l’oubli, ce n’est plus simulé…

Si tu es fatigué, adieu le bon boulot.
Il est fait de l’esclave, révolté en 1er ;
Adieu la qualité, le patron est servi
Tu es dans la misère, tais-toi, vilain cabot ;
Mais tu as de la chance, de corvée le 1er !...
Tous mes vœux de bonheur, tu es trop bien servi !...


jakour